Le marquage au sol : une clé pour la sécurité routière

MArquage au sol

Le marquage au sol est un élément essentiel de la sécurité routière, permettant d’assurer une meilleure circulation des véhicules ainsi que la protection des usagers de la route. Cet article présente les différentes facettes du marquage au sol, ses principales caractéristiques et son évolution au fil des années.

L’histoire du marquage au sol

Les premières traces de marquage routier datent du début du XXᵉ siècle. Les lignes blanches ont été introduites afin de faciliter la circulation automobile grandissante. À l’époque, ces lignes étaient peintes à la main et avaient pour unique but de séparer les voies de circulation en sens opposés. Au cours des années 1930, l’entreprise de marquage au sol routier s’est dotée de machines de peinture. Cela a permis un marquage plus précis et résistant. Dans les années 1950, les marques jaunes sont apparues pour indiquer les zones interdites de stationnement, suivies par les zébras dans les années 1960, servant à matérialiser les passages piétons.

Aujourd’hui, le marquage au sol est largement répandu et réglementé dans la plupart des pays, offrant une meilleure lisibilité et fluidité du trafic.

Les différents types de marquages au sol

On distingue généralement deux catégories de marquage routier : les marquages longitudinaux et les marquages transversaux.

Les marquages longitudinaux

Ce type de marquage s’étend le long de la chaussée et permet de délimiter les voies de circulation. Ils peuvent être continus ou discontinus :

  • Ligne continue : elle indique une interdiction de franchissement. Elle peut être simple (séparation des voies de même sens) ou double (séparation des voies en sens opposés).
  • Ligne discontinue : elle autorise le dépassement dans le respect des règles de sécurité. Comme pour les lignes continues, les lignes discontinues peuvent être simples ou doubles.

Les marquages transversaux

Les marquages transversaux sont perpendiculaires à l’axe de la chaussée et ont diverses fonctions, telles que :

  • Passage piéton (zébra) : zone réservée à la traversée des piétons. Il doit être obligatoirement respecté par les automobilistes.
  • Ligne d’arrêt : située avant un feu de signalisation, un panneau stop ou un passage piéton, elle impose aux conducteurs de s’arrêter avant cette ligne.
  • Bande d’effet : utilisée dans certaines zones dangereuses pour symboliser une zone de ralentissement.
  • Lignes matérialisant une voie d’accélération ou de décélération : de couleur blanche, elles délimitent les zones permettant aux véhicules de prendre de la vitesse avant de s’insérer sur une voie rapide, ou inversement, de perdre de la vitesse avant de sortir d’une chaussée.

Les matériaux utilisés pour le marquage au sol

Le choix du matériau de marquage au sol est crucial, car il influe directement sur la durabilité, la visibilité et l’adhérence. Parmi les matériaux couramment employés, on retrouve :

  • La peinture routière : mélange de résine, de pigments et de charges minérales, elle est facile à appliquer et économique. Cependant, sa durée de vie est limitée (environ 2 ans).
  • Les enduits à chaud : principalement composés de résine thermoplastique et de charges minérales, ils sont chauffés avant application et offrent une excellente visibilité et adhérence. Leur durée de vie varie entre 4 et 8 ans.
  • Les résines à froid : elles sont constituées de résines époxydiques et polyuréthane qui sèchent rapidement après application. Elles présentent une bonne résistance à l’abrasion et aux intempéries, avec une durée de vie pouvant atteindre 10 ans.
  • Les bandes préfabriquées : disponibles en rouleaux, elles sont collées sur la chaussée. Ce type de marquage peut être utilisé pour réaliser des motifs complexes comme les logos ou les inscriptions au sol. Elles sont durables et résistantes aux intempéries.

En somme, le marquage au sol est une composante essentielle de la sécurité routière et son évolution constante permet d’accroître la visibilité et la protection des usagers de la route.